lundi 1 novembre 2010



Un grand merci à
chaque personne qui nous aidera !

Et après ?

ONG Maison Africaine
Avenue Bas-Congo no 14
Commune de Lemba
Kinshasa
De retour dans mon pays, et après plusieurs contacts avec mon ami Congolais, je décide de me lancer dans la récolte de fonds pour deux projets avec l'ONG Maison Africaine que mon ami préside.

Le premier concerne "L'assistance aux orphelins et aux familles d'accueil des orphelins du VIH/SIDA" par l'octroi de micro-crédits. Quarante familles pourront en bénéficier et exercer une activité de leur choix.

Le deuxième projet concerne l'achèvement de l'Institut de Biochimie Lobo situé dans la province de Bandundu à Feshi. Celui-ci est à l'arrêt faute de finances.

Ces projets sont soutenus par CARITAS INTERNATIONAL
Vos dons sont déductibles à partir de 30 euros. Ils sont à verser sur le compte Fortis

IBAN BE10 2100 4715 6604
P1254 MAISON AFRICAINE/RD Congo

Je suis retournée cette année à Kinshasa. J'ai rencontré les bénéficiaires de micro-crédits. La formation a été effectuée et le projet à démarré.
J'ai besoin de fonds pour l'Institut. Aux coeurs généreux, je dis grand merci.
Nous arrivons à Kinshasa dans la soirée. Mon ami qui devait m'y rejoindre m'a attendu un long moment devant la Procure puis, il s'est découragé. Par téléphone, nous prenons rendez-vous pour demain.

Le lendemain, à ma demande, il me conduit dans un restaurant pour y déguster une moambe à laquelle je n'ai cessé de penser durant tout le voyage.
A peine à deux kilomètres de la Procure, nous sommes arrêtés par deux policiers qui nous demandent les papiers de la voiture. Sans être en défaut, si nous voulons récupérer ceux-ci, nous devons payer 50 dollars. Après avoir palabré une vingtaine de minutes, le prix chute à cinq et mon ami règle ce montant (système "D" instauré par les Congolais), afin que nous puissions poursuivre notre route.

Jour suivant, départ pour Bruxelles. Nous ne sommes que trois à rentrer sur six. Arrivée en Belgique, pour moi, la route n'est pas terminée car je dois rejoindre le Grand-Duché de Luxembourg où je vis depuis une vingtaine d'années.

Voilà, une belle aventure s'achève. Les péripéties en ont été multiples. J'ai parcouru un petit bout de cet immense pays. J'ai pénétré tous les aspects de la vie exaltante et pénible à la fois. Je n'ai qu'une envie, y retourner, pour connaître d'autres endroits et partager, à nouveau, des contacts chaleureux avec ce formidable peuple. On ne revient pas "intact" d'une telle expérience.

Ce que je retiens surtout, c'est la capacité d'improviser des Congolais tout en gardant le sens de l'efficacité. Je pense souvent aux paroles de mon chauffeur Joël quant j'ai un petit souci "au Congo, il y a toujours une solution".
Je garde aussi, en mémoire, une phrase d'un indigène "vivre au taux du jour au Congo, c'est vivoter sans savoir comment survivre le lendemain". Expression, paraît-il, utilisée par la population congolaise en comparaison avec la chute vertigineuse du cours de la monnaie nationale, à l'époque le Franc Zaïre.




Retour vers Kinshasa

Un climat magnifique, une ambiance agréable, la gaieté innée des Congolais, leur musique, leurs danses (à force de les entendre chanter, rire, cela devient contagieux!!), tout cela va bientôt faire partie du passé et je le regrette mais... il faut bien reprendre les pistes pour Kinshasa.


Passage du bac

Lors de notre retour, nous nous arrêtons plusieurs fois, à la demande de notre chauffeur qui désire faire des achats. La nourriture étant moins chère qu'en ville. C'est ainsi qu'un de mes compagnons fera le trajet, assis ou couché suivant la place que veulent bien lui laisser toutes ces provisions.

Arrêt à Kenge pour notre pique-nique (pain - sardines - banane). Cela nous change du menu diététique que nous servait chaque jour l'Abbé Deo Gracis à savoir : riz - saka-saka et viande de chèvre.

La route est encore longue jusqu'à Kinshasa et nous n'en avons pas terminé avec les problèmes...