samedi 30 octobre 2010

Chaque peuple, peu importe lequel, a en lui un certain potentiel culturel et historique hérité de ses ancêtres. Cette culture et ces diversités constituent une grande richesse pour chacun de nous qu'il faut à tout prix conserver et transmettre à nos descendants.

En participant à ce festival, je me rends compte combien les congolais sont créatifs et c'est pour moi un immense plaisir de pouvoir assister, pendant plusieurs jours, à ce formidable événement culturel.

A force de prendre des photos, voilà que je me trouve avec ma pile complètement vide. Pour moi, c'est un véritable problème mais, pour mon chauffeur Joël, ce n'en est pas un. Au Congo me déclare-il "il y a toujours une solution". A 11h30 du soir, il m'emmène vers une petite maisonnette où se trouve un groupe électrogène. Il frappe à la porte. N'ayant pas de réponse, il avance son véhicule tout contre la porte et se met à klaxonner jusqu'au moment où l'occupant, à moitié réveillé ouvre la porte. Il lui remet ma pile et le lendemain matin, je peux à nouveau, flasher les danseurs. Merci Joël, sans toi, je ne pouvais ramener autant de superbes souvenirs.

Photos du festival




vendredi 29 octobre 2010

Kikwit- Gungu



Après un tour de ville, je fais connaissance avec les soeurs de la Providence. Celles-ci vont nous servir le repas du soir et nous héberger pour une nuit (nous sommes six).

Le lendemain, l'aventure redémarre. La première partie de la route vers Gungu est asphaltée jusque Batashemba ensuite, les pistes de sable sont devant nous jusqu'à destination finale.

Pour moi, c'est une aventure incroyable et inoubliable.

Nous passons différents villages et, pour traverser la rivière nous devons prendre un bac. Au fur et à mesure que nous approchons de Gungu, il y a de plus en plus d'enfants le long de la piste. Ils dansent et chantent. L'ambiance est formidable.

Nous arrivons au bac en soirée. A peine sur l'autre rive, nos véhicules sont assaillis au son des tam-tams par une foule enthousiaste. Une marée humaine tout en couleur, n'arrêtant pas de danser. C'est extraordinaire. Cet accueil a été préparé par le "Prince Gibala" - "art secret des Pende et l'âme de cette grande réunion traditionnelle des Congolais". Vêtu de ses habits princiers et assis sur une moto - "très marrant", il nous emmène 50 mètres plus loin où une nouvelle danse nous attend. Notre route se poursuit au rythme des danses et tam-tams.

A Gungu, nous sommes reçus par le "Chef Administrateur du Territoire". Après la cérémonie d'accueil, nous sommes dirigés vers nos logements à la Cure chez l'Abbé Deo Gracias. Personnellement, je loge chez les soeurs.

Les conditions hôtelières sont de moindres qualités qu'à Kikwit. L'eau et l'électricité sont rares.
Les chambres sont dans l'obscurité totale. Pas de chasse d'eau dans les toilettes, il faut prendre un seau avec soi. Ce sera notre "hôtel" pour la durée du séjour. Qu'à cela ne tienne, l'ambiance extraordinaire me comble plus que le confort européen.